0 À Gauche Si_non Fin / 0 a la Izquierda Si_ No Fin Poème-Virus / Poema-virus |
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Author:
| Burgos, Enán |
ISBN: | 978-1-7965-9035-7 |
Publication Date: | Feb 2019 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $5.77 |
Book Description:
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Remplacer l'homme par un robot est un pléonasme, puisque l'homme en lui-même est déjà un robot conditionné soumis au règne du numérique, victime de la tyrannie invincible qui manipule à sa guise les systèmes datas et ses algorithmes. C'est pourquoi le poème, si poème est possible, doit être conçu comme un dérèglement, comme une négation qui se glisse à l'intérieur de l'ADN de cet « humanoïde parfait » si cher aux transhumanistes. Je propose le « poème-virus » qui donne envie au robot...
More DescriptionRemplacer l'homme par un robot est un pléonasme, puisque l'homme en lui-même est déjà un robot conditionné soumis au règne du numérique, victime de la tyrannie invincible qui manipule à sa guise les systèmes datas et ses algorithmes. C'est pourquoi le poème, si poème est possible, doit être conçu comme un dérèglement, comme une négation qui se glisse à l'intérieur de l'ADN de cet « humanoïde parfait » si cher aux transhumanistes. Je propose le « poème-virus » qui donne envie au robot que nous sommes d'éteindre le système et, déconnecté, de fermer les yeux un instant, de lentement les ouvrir, de regarder le vaste monde, qui, hélas, malmené par la vitesse, se limite chaque jour. Ensuite, ivre-mort, défectueux, mélancolique, égayé, amoureux, aboulique, utopique et même malhabile, libre et noctambule se sentir éclairé par son 0. Reemplazar al hombre por un robot es un pleonasmo, ya que el hombre del presente es un robot condicionado, sometido a la tiranía invisible de quienes manipulan a su antojo los sistemas datas y los algoritmos. Es por eso que el poema, si poema existe, debe ser concebido como una anomalía, como una negación que se desliza dentro del ADN de ese "humanoide perfecto" tan inquirido por los transhumanistas. Propongo entonces el «poema-virus» que incite al robot que somos a pinchar sobre el botón que apaga su artificio y ya desconectado, a cerrar los ojos un instante, luego abrirlos y mirar el ancho mundo que atosigado por la velocidad cada día se angosta más y más; luego completamente ebrio, defectuoso, risueño, melancólico, amoroso, apático, utópico y hasta atolondrado, libre y noctámbulo sentirse iluminado por su 0.