A Partir de Maintenant Nous Sommes Tous des Fils de Putes

Malek GOUNI est psychiatre psychanalyste, de l'#65533;cole de Strasbourg, #65533;l#65533;ve de Lucien Isra#65533;l et Michel Patris. Anime un blog depuis 2010, a publi#65533; plusieurs articles sur M#65533;diapart. Ayant soumis son histoire, sa culture et son essence Arabo-musulmane #65533; l'#65533;preuve de la psychanalyse. Et ne regrette rien ! Une pratique de vingt-sept ans et un t#65533;moignage poignant du grand chamboulement de la catharsis Freudienne, consid#65533;r#65533;e...
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Malek GOUNI est psychiatre psychanalyste, de l'#65533;cole de Strasbourg, #65533;l#65533;ve de Lucien Isra#65533;l et Michel Patris. Anime un blog depuis 2010, a publi#65533; plusieurs articles sur M#65533;diapart. Ayant soumis son histoire, sa culture et son essence Arabo-musulmane #65533; l'#65533;preuve de la psychanalyse. Et ne regrette rien ! Une pratique de vingt-sept ans et un t#65533;moignage poignant du grand chamboulement de la catharsis Freudienne, consid#65533;r#65533;e comme un accident de la pens#65533;e Jud#65533;o-chr#65533;tienne. Il s'attaque #65533; l'#65533;nigme de la perversion, s'essaie de trouver un traitement pour les pervers r#65533;cidivistes. Et nous livre sa vision du monde en devenir, un monde sans p#65533;re, sans m#65533;re, sans diable et sans coeur. Un monde peupl#65533; de pervers, de #65533;torpilles humano#65533;des#65533;. Et son slogan est simple: rendre #65533; l'humanit#65533; ce qui est #65533; l'humanit#65533;. Et au pervers ce qui est au pervers. Il nous conseille un nouveau th#65533;rapeute, qui est la nature en tant qu'oeuvre d'art. La nature sera notre salut, notre nouveau philosophe, notre nouveau guide. Il nous incite #65533; l'#65533;couter, entendre la voix de sa sagesse, sa musique sacr#65533;e, et l'observer.Il faut rappeler ce verdict et trait de g#65533;nie de William Carlos Williams, qui tombe comme un couperet : #65533;l'homme a surv#65533;cu jusqu' ici parce qu'il #65533;tait trop ignorant pour pouvoir r#65533;aliser ses d#65533;sirs. Maintenant qu'il peut les r#65533;aliser, il doit les changer ou p#65533;rir#65533;. Devant ce changement qui s'impose #65533; nous, et qui g#65533;n#65533;re des ph#65533;nom#65533;nes inconnus et annonciateurs de nouveaux drames humains, il faut cr#65533;er et d#65533;velopper des concepts nouveaux. A la mesure des futurs d#65533;fis immenses, presque insurmontables, qui risquent d'entraver la poursuite de l'humanisation des g#65533;n#65533;rations #65533; venir. Dans ce livre je d#65533;veloppe les concepts : d'Agito, dans le passage #65533; l'acte. Ainsi que Le concept de rep#65533;rent comme moteur du langage (des aurores bor#65533;ales langagi#65533;res, tel un feu d'artifice improvis#65533;, utilisant de la dynamite humaine). Et le concept de Pervers Sadique Radical, que j'aimerais qu'il fasse oublier le terme de terroriste trop politis#65533;, pris dans la dualit#65533; manich#65533;enne r#65533;versible et ang#65533;lique. Un #65533;clairage nouveau s'impose pour le concept de Perversion, en tant que ph#65533;nom#65533;ne psychotique hyper-structur#65533;. J'inverse un ph#65533;nom#65533;ne ancien sous la forme d'un nouveau concept #65533;d'Effet #65533;l#65533;phant#65533;, par opposition #65533; "l'Effet Papillon". J'#65533;voque en outre, ce constat affligeant du d#65533;clin de la m#65533;re avec apparition d'enfants #65533;sauvages#65533; et les corps qui se #65533;r#65533;chauffent#65533;. Un certain regard sur la famille actuelle et le militantisme pour le mariage pour tous, s'impose et n'est s#65533;rement pas en trop !Je d#65533;veloppe par ailleurs, quelques remarques sur l'#65533;volution de la religion Musulmane qui est sur le pied de guerre, du fait de l'apparition de l'Islam politique, et le concept de #65533;christianisation#65533; en marche de ce m#65533;me Islam. Cette confession est en train de se "Saint-Thomasier". J'ai d#65533;busqu#65533; l'existence d'un MLF Musulman insoup#65533;onn#65533; (introduit inconsciemment par les fr#65533;res musulmans) que j'#65533;voque avec la question du foulard.