Histoires Désobligeantes Roman |
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Author:
| Bloy, Léon |
ISBN: | 978-1-5211-9894-0 |
Publication Date: | May 2017 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $9.00 |
Book Description:
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Histoires désobligeantes est un roman écrit par Léon Bloy publié en 1894 Résumé : Ces histoires proposent une peinture corrosive des moeurs de la Belle Epoque. L. Bloy y met au jour les drames qui agitent en secret le monde moderne et entrouvre un soupirail sur les ténèbres de cet enfer...Incendiaire volontaire qui brûle pour la littérature, ne rendant de compte à personne sinon à un Dieu terriblement absent, Léon Bloy a mis tout son furieux génie dans ces trente contes ; implacables...
More DescriptionHistoires désobligeantes est un roman écrit par Léon Bloy publié en 1894 Résumé : Ces histoires proposent une peinture corrosive des moeurs de la Belle Epoque. L. Bloy y met au jour les drames qui agitent en secret le monde moderne et entrouvre un soupirail sur les ténèbres de cet enfer...Incendiaire volontaire qui brûle pour la littérature, ne rendant de compte à personne sinon à un Dieu terriblement absent, Léon Bloy a mis tout son furieux génie dans ces trente contes ; implacables et hilarantes nouvelles où l'horreur se conjugue au familier, et où, sans jamais se départir d'une distinction grammaticale, il nous fait douter de son sérieux jusqu'au moment de l'explosion. Cet enragé, revenu d'un temps qu'on croyait disparu, pointe sur notre globe affolé sa griffe moqueuse : malheurs et turpitudes sont notre lot et ne valent qu'éclats de rire. " Je le confesse, avoue-t-il, il n'est pas en mon pouvoir de me tenir tranquille. Quand je ne massacre pas, il faut que je désoblige. C'est mon destin. J'ai le fanatisme de l'ingratitude. " Quelques extraits : À Longjumeau qui leur paraissait une île de l'Océanie, cette rage d'explorations audacieuses, d'aventures sur terre et sur mer n'avait fait que s'exaspérer.Leur maison était encombrée de globes et de planisphères, ils avaient des atlas anglais et des atlas germaniques. Ils possédaient même une carte de la lune publiée à Gotha sous la direction d'un cuistre nommé Justus Perthes.Quand ils ne faisaient pas l'amour, ils lisaient ensemble les histoires des navigateurs fameux dont leur bibliothèque était exclusivement remplie et il n'y avait pas un journal de voyages, un Tour du Monde ou un Bulletin de société géographique auquel ils ne fussent abonnés. Indicateurs de chemins de fer et prospectus d'agences maritimes pleuvaient chez eux sans intermittence.Chose qu'on ne croira pas, leurs malles étaient toujours prêtes. Ils furent toujours sur le point de partir, d'entreprendre un interminable voyage au pays les plus lointains, les plus dangereux ou les plus inexplorés.J'ai bien reçu quarante dépêches m'annonçant leur départ imminent pour Bornéo, la Terre de Feu, la Nouvelle−Zélande ou le Groënland. Plusieurs fois même il s'en est à peine fallu d'un cheveu qu'ils ne partissent, en effet. Mais enfin ils ne partaient pas, ils ne partirent jamais, parce qu'ils ne pouvaient pas et ne devaient pas partir. Les atomes et les molécules se coalisaient pour les tirer en arrière. Biographie de l'auteur : Léon Bloy, né le 11 juillet 1846 à Notre-Dame-de-Sanilhac (Dordogne) et mort le 3 novembre 1917 à Bourg-la-Reine, est un romancier et essayiste français. Connu pour son roman Le Désespéré, largement inspiré de sa relation avec Anne-Marie Roulé, il est aussi un polémiste célèbre.Né à Notre-Dame-de-Sanilhac, il est le deuxième des sept garçons de Jean-Baptiste Bloy, fonctionnaire aux Ponts et Chaussées et franc-maçon, et d'Anne-Marie Carreau, une ardente catholique.Ses études au lycée de Périgueux sont médiocres : retiré de l'établissement en classe de quatrième, il continue sa formation sous la direction de son père, qui l'oriente vers l'architecture. Bloy commence à rédiger un journal intime, s'essaie à la littérature en composant une tragédie, Lucrèce, et s'éloigne de la religion. En 1864, son père lui trouve un emploi à Paris, il entre comme commis au bureau de l'architecte principal de la Compagnie ferroviaire d'Orléans. Médiocre employé, Bloy rêve de devenir peintre et s'inscrit à l'École des beaux-arts. Il écrit ses premiers articles, sans toutefois parvenir à les faire publier, et fréquente les milieux du socialisme révolutionnaire et de l'anticléricalisme.