L' Education Fondamentale |
|
Author:
| Aun Weor, Samaël |
ISBN: | 979-8-5485-0420-3 |
Publication Date: | Aug 2021 |
Publisher: | Independently Published
|
Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $13.46 |
Book Description:
|
Enseignants et enseignantes, étudiants et étudiantes, vivent avec la conscience endormie, agissent comme de véritables automates, vont à l'école, au collège, à l'université, de façon inconsciente, subjective, sans rien savoir, en vérité, du pourquoi de ce qu'ils font.. Il nous faut devenir conscients de notre propre vie, et ce processus de l'éveil doit commencer sur les bancs mêmes de la petite école. L'école nous aura bien peu servi si nous en sortons inconscients et...
More DescriptionEnseignants et enseignantes, étudiants et étudiantes, vivent avec la conscience endormie, agissent comme de véritables automates, vont à l'école, au collège, à l'université, de façon inconsciente, subjective, sans rien savoir, en vérité, du pourquoi de ce qu'ils font.. Il nous faut devenir conscients de notre propre vie, et ce processus de l'éveil doit commencer sur les bancs mêmes de la petite école.
L'école nous aura bien peu servi si nous en sortons inconscients et endormis.
L'abolition de la peur et la libre initiative susciteront l'action spontanée et pure.
De leur propre et libre initiative, les étudiants devraient avoir le droit dans toutes les écoles de discuter en assemblée des théories qu'ils sont en train d'étudier.
C'est ainsi seulement, grâce à la libération de toute crainte, à la liberté de discuter, d'analyser, de méditer et de critiquer sainement ce que nous devons apprendre, que nous pouvons devenir conscients de ces matières, et cesser d'être simplement des perroquets qui répètent ce qu'ils accumulent dans leur mémoire.
Les maîtres doivent accorder aux étudiants toutes les opportunités pour qu'ils développent leur pouvoir créateur.
Il est urgent que les étudiants connaissent la véritable liberté afin que, sans aucune crainte, ils puissent apprendre à penser par eux-mêmes, librement.
Le mental qui vit esclave du qu'en-dira-t-on, le mental qui imite, par peur de violer les traditions, les règles, les coutumes, les habitudes, etc., n'est pas un mental créateur, n'est pas un mental libre.
Le mental des gens ressemble à une maison fermée et scellée de sept sceaux, une maison où rien de nouveau ne peut arriver, une maison où le soleil n'entre pas, une maison où ne règne que la douleur et la mort.
Le nouveau ne peut arriver que là où il n'y a pas de crainte, là où l'imitation n'existe pas, où il n'y a pas d'attachement aux choses, à l'argent, aux personnes, aux traditions, aux habitudes, etc.
Les gens vivent esclaves de l'intrigue, de l'envie, des coutumes familiales, des habitudes, du désir insatiable d'obtenir des positions et de monter, de grimper jusqu'au sommet de l'échelle sociale, afin de s'imposer et se mettre en évidence.
Les professeurs doivent de toute urgence enseigner à leurs étudiants des deux sexes la nécessité de ne plus imiter tout ce vieil ordre de choses désuet et dégénéré.
Il est urgent que les élèves apprennent à l'école à créer librement, à penser librement, à sentir librement.
Pendant dix ou quinze ans, ils mènent à l'école une vie d'automates inconscients, et ils sortent de l'école la conscience endormie, mais en se croyant, lorsqu'ils quittent l'école, tout à fait éveillés.
Le mental de l'être humain vit embouteillé dans des idées conservatrices et réactionnaires.
L'être humain ne peut penser de façon vraiment libre parce qu'il est rempli de crainte.
L'être humain a peur de la vie, peur de la mort, peur du qu'en-dira-t-on, des commérages, des reproches, peur de perdre son emploi, de violer les règlements, peur que quelqu'un lui enlève son époux ou lui vole sa femme, etc.
Lorsque nous serons capables de connaître toute cette série d'imitations, lorsque nous aurons analysé minutieusement chacune des imitations, nous en deviendrons conscients et la conséquence logique c'est qu'alors naîtra en nous de façon spontanée le pouvoir de créer.