L' Enfer Roman |
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Author:
| Barbusse, Henri |
ISBN: | 978-1-5209-3824-0 |
Publication Date: | Mar 2017 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $20.00 |
Book Description:
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Un homme las, blasé de tout, fatigué de la vie et de l'amour, qui n'a plus goût à rien, échoue dans un hôtel de province. On ne sait rien de lui, si ce n'est qu'il est âgé d'une trentaine d'années. Des bruits venant de la chambre voisine, attirent son attention. Il se lève, intrigué, et remarque en hauteur, sous le plafond, un trou qui lui permet de voir... Et il regardera... fasciné, les épisodes de la vie humaine qui se déroulent de l'autre coté. Le sexe, bien sûr, tient une place...
More DescriptionUn homme las, blasé de tout, fatigué de la vie et de l'amour, qui n'a plus goût à rien, échoue dans un hôtel de province. On ne sait rien de lui, si ce n'est qu'il est âgé d'une trentaine d'années. Des bruits venant de la chambre voisine, attirent son attention. Il se lève, intrigué, et remarque en hauteur, sous le plafond, un trou qui lui permet de voir... Et il regardera... fasciné, les épisodes de la vie humaine qui se déroulent de l'autre coté. Le sexe, bien sûr, tient une place importante, chambre d'hôtel oblige. Par le prisme du héros, qui reprend goût à la vie, tout en se perdant, nous devenons également voyeurs. Le réalisme cru, mais empreint de lyrisme, et le sujet même de ce roman paru en 1908, n'ont probablement pas été du goût de tout le monde à l'époque...L'Enfer est un roman d'Henri Barbusse paru en 1908. Le récit est une attaque contre la société et ses institutions. Il est également profondément teinté d'érotisme.arbusse écrit ce roman sur une période durant laquelle il se retrouve surchargé d'obligations. Roman très personnel, il le rédige tard le soir, une fois ses diverses tâches de la journée accomplies. Il s'agit de son premier roman. Le style de celui-ci emprunte au naturalisme et à la décadence.Résumé : Un homme de trente ans, blasé par la vie, trouve un travail dans une banque à Paris. Il emménage dans une pension de famille. Dans l'obscurité de sa chambre, il aperçoit une fissure dans le mur ouvrant sur la chambre d'à côté. Il va alors se mettre à observer les divers occupants de celle-ci.Biographie : Adrien Gustave Henri Barbusse, né à Asnières-sur-Seine le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 1935, est un écrivain français. Du côté paternel il est issu d'une famille protestante d'origine cévenole (attestée au xviie siècle) dans un hameau d'Anduze, près d'Alès. Son père, licencié de théologie de l'Université de Genève, est journaliste, chroniqueur théâtral au Siècle. Sa mère est d'origine anglaise. Mais elle meurt alors que le jeune Henri n'a pas trois ans. Le milieu littéraire le reconnaît très jeune comme l'un des siens à la suite de sa participation remarquée en 1892 au concours de poésie de L'Écho de Paris de Catulle Mendès. Son premier recueil de poèmes, Pleureuses, est publié en 1895 (réédité en 1920). Il s'exerce alors professionnellement dans la presse, se tourne vers la prose et publie un premier roman, empreint de décadence et de naturalisme à la fois : L'Enfer, en 1908. En 1914, âgé de 41 ans et malgré des problèmes pulmonaires, il s'engage volontairement dans l'infanterie (malgré ses positions pacifistes d'avant-guerre) et réussit à rejoindre les troupes combattantes en décembre 1914 au 231e régiment d'infanterie avec lequel il participe aux combats en premières lignes jusqu'en 19163. La postérité se souviendra surtout du roman qu'il écrivit sur cette expérience Le Feu, prix Goncourt 1916, récit sur la Première Guerre mondiale dont le réalisme souleva les protestations du public de l'arrière autant que l'enthousiasme de ses camarades de combat.Extrait : La chambre est usée ; il semble qu'on y soit déjà infinimentvenu. Depuis la porte jusqu'à la fenêtre, le tapis laisse voir lacorde : il a été piétiné, de jour en jour, par une foule. Les mouluressont, à hauteur des mains, déformées, creusées, tremblées,et le marbre de la cheminée s'est adouci aux angles. Aucontact des hommes, les choses s'effacent, avec une lenteurdésespérante.Elles s'obscurcissent aussi. Peu à peu, le plafond s'est assombricomme un ciel d'orage. Sur les panneaux blanchâtres et lepapier rose, les endroits les plus touchés sont devenus noirs :le battant de la porte, le tour de la serrure peinte du placardet, à droite de la fenêtre, le mur, à la place où l'on tire les cordonsdes rideaux. Toute une humanité est passée ici comme dela fumée. Il n'y a que la fenêtre qui soit blanche.