Le Feu Roman |
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Author:
| Barbusse, Henri |
Series title: | Journal D'Escouade Ser. |
ISBN: | 978-1-5203-5151-3 |
Publication Date: | Jan 2017 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $18.00 |
Book Description:
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Le Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un roman de guerre, une fiction inspirée par le vécu de son auteur, Henri Barbusse, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916 aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le Prix Goncourt.Dès sa publication sous la forme de feuilleton, le Feu est lu par un large public, soldats du front et femmes de l'arrière en particulier, à la réaction duquel...
More DescriptionLe Feu (sous-titré Journal d'une escouade) est un roman de guerre, une fiction inspirée par le vécu de son auteur, Henri Barbusse, qui parut sous forme de feuilleton dans le quotidien L'OEuvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916 aux éditions Flammarion. Il reçoit la même année le Prix Goncourt.Dès sa publication sous la forme de feuilleton, le Feu est lu par un large public, soldats du front et femmes de l'arrière en particulier, à la réaction duquel Barbusse est extrêmement attentif. Une première controverse porte alors sur la véracité historique du roman, lauréat du prix Goncourt de l'année 1916, principalement en raison de la rupture profonde que marque le texte autorisé par la censure avec la propagande en temps de guerre, elle-même dénoncée dans l'ouvrage. Les enjeux politiques du texte, en particulier l'engagement pacifiste sont un autre sujet de contentieux au sujet du livre.À la fin des années 1920, Jean Norton Cru, dans l'Essai d'analyse et de critique des souvenirs de combattants édités en français de 1915 à 1928, conteste la véracité de ce roman sur plusieurs points, par exemple, l'activité déployée après un combat dans une tranchée surtout quand elle a été conquise. Résumé : Henri Barbusse est le narrateur et personnage principal de ce récit. Le narrateur de ce livre se situe durant la plupart du temps en focalisation interne. À la guerre, il est accompagné par de nombreux camarades : Volpatte, Poterloo, Fouillade, Barque, Farfadet, Eudore, Paradis, Poilpot, Poitron, Salavert, Tirette, Blaire, Cocon et Bertrand. Durant les vingt-deux mois qu'il passe en première ligne, il prend en note les expressions des soldats, leurs craintes, mais aussi fait part, à travers son récit, de la peur et de l'horreur dans laquelle il vit.Biographie de l'auteur : Adrien Gustave Henri Barbusse, dit Henri Barbusse, né à Asnières le 17 mai 1873 et mort à Moscou le 30 août 19351, est un écrivain français.Du côté paternel il est issu d'une famille protestante d'origine cévenole (attestée au xviie siècle) dans un hameau d'Anduze, près d'Alès2. Son père, licencié de théologie de l'Université de Genève, est journaliste, chroniqueur théâtral au Siècle. Sa mère est d'origine anglaise. Mais elle meurt alors que le jeune Henri n'a pas trois ans.Le milieu littéraire le reconnaît très jeune comme l'un des siens à la suite de sa participation remarquée en 1892 au concours de poésie de L'Écho de Paris de Catulle Mendès. Son premier recueil de poèmes, Pleureuses, est publié en 1895 (réédité en 1920). Il s'exerce alors professionnellement dans la presse, se tourne vers la prose et publie un premier roman, empreint de décadence et de naturalisme à la fois : L'Enfer, en 1908. En 1914, âgé de 41 ans et malgré des problèmes pulmonaires, il s'engage volontairement dans l'infanterie (malgré ses positions pacifistes d'avant-guerre) et réussit à rejoindre les troupes combattantes en décembre 1914 au 231e régiment d'infanterie avec lequel il participe aux combats en premières lignes jusqu'en 19163. La postérité se souviendra surtout du roman qu'il écrivit sur cette expérience Le Feu, prix Goncourt 1916, récit sur la Première Guerre mondiale dont le réalisme souleva les protestations du public de l'arrière autant que l'enthousiasme de ses camarades de combat.Extrait : Voilà que dans les lueurs sinistres de l'orage, au-dessousdes nuages noirs échevelés, étirés et déployés sur la terrecomme de mauvais anges, il leur semble voir s'étendre unegrande plaine livide. Dans leur vision, des formes sortent de laplaine, qui est faite de boue et d'eau, et se cramponnent à lasurface du sol, aveuglées et écrasées de fange, comme desnaufragés monstrueux. Et il leur semble que ce sont dessoldats.