Le Portrait de Dorian Gray Edition Collector - Oscar Wilde |
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Translator:
| Tardieu, Eugène |
Author:
| Wilde, Oscar |
ISBN: | 979-8-4147-5666-8 |
Publication Date: | Feb 2022 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $10.81 |
Book Description:
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Le Portrait de Dorian Gray (
The Picture of Dorian Gray) est un roman d'Oscar Wilde écrit dans le contexte de l'époque victorienne et publié en 1890, puis révisé en 1891. L'auteur y inclut des thèmes relevant de l'esthétique tels que l'art, la beauté, la jeunesse, la morale et l'hédonisme. C'est un roman fantastique, mais aussi philosophique, qui met en lumière la personnalité équivoque du dandy irlandais ainsi que le courant décadentiste, ce qui a suscité de...
More Description Le Portrait de Dorian Gray (
The Picture of Dorian Gray) est un roman d'Oscar Wilde écrit dans le contexte de l'époque victorienne et publié en 1890, puis révisé en 1891. L'auteur y inclut des thèmes relevant de l'esthétique tels que l'art, la beauté, la jeunesse, la morale et l'hédonisme. C'est un roman fantastique, mais aussi philosophique, qui met en lumière la personnalité équivoque du dandy irlandais ainsi que le courant décadentiste, ce qui a suscité de virulents échanges de lettres entre Wilde et plusieurs journaux très critiques jugeant l'oeuvre « répugnante ». Principal représentant du courant de l'esthétisme anglais, Oscar Wilde profite de son roman pour illustrer et discuter les grands concepts de ce courant. On peut voir en Lord Henry l'auteur lui-même, amoureux des mots et dandy hédoniste connu pour ses moeurs légères.
Dorian, jeune dandy londonien d'une rare beauté, fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, chez son ami Basil Hallward, un peintre reconnu. Ce dernier vient d'achever le portrait du jeune homme, un chef-d'oeuvre qu'ils contemplent tous les trois. Conscient de la fascination et de la perversion que Lord Henry pourrait exercer sur Dorian, cette « simple et belle nature », Basil demande à Lord Henry de ne pas tenter de le corrompre. Mais Dorian se laisse séduire par les théories sur la jeunesse et le plaisir de ce nouvel ami qui le révèle à lui-même en le flattant : « Un nouvel Hédonisme, voilà ce que le siècle demande. Vous pouvez en être le tangible symbole. Il n'est rien avec votre personnalité que vous ne puissiez faire »4. Va naître dès lors en lui une profonde jalousie à l'égard de son propre portrait peint par Basil. Il formule le souhait que le tableau vieillisse à sa place pour pouvoir garder lui-même sa beauté d'adolescent :
« Si c'était moi qui toujours devais rester jeune, et si cette peinture pouvait vieillir !... Pour cela, pour cela je donnerais tout !... Il n'est rien dans le monde que je ne donnerais... Mon âme, même ! »
Par la suite le jeune homme tombe amoureux d'une comédienne dont le jeu le fascine, Sibyl Vane, et lui promet le mariage. Mais son amour pour Dorian empêche Sibyl d'incarner ses personnages comme elle le faisait auparavant et son jeu devient très mauvais, ce que peuvent constater Basil et Lord Henry lorsque Dorian les emmène au théâtre. Profondément déçu et humilié, Dorian répudie Sibyl et la quitte brutalement, la laissant effondrée. En rentrant, il remarque sur le portrait une expression de cruauté qu'il ne lui connaissait pas. Il commence alors à soupçonner que son souhait insensé pourrait s'être réalisé. Le lendemain, il apprend par Harry le suicide de Sibyl. Étonnamment, il ne ressent qu'une peine superficielle à l'annonce de cette mort :
« Et cependant je me rends compte que je ne suis affecté par cette chose comme je le devrais être ; elle me semble simplement être le merveilleux épilogue d'un merveilleux drame. Cela a toute la beauté terrible d'une tragédie grecque, une tragédie dans laquelle j'ai pris une grande part, mais dans laquelle je ne fus point blessé. »
C'est un moment charnière du roman, le moment où le retour en arrière n'est plus possible pour Dorian, bien qu'il ne le sache pas encore. Le portrait a commencé à changer : l'âme de Dorian n'est plus celle du jeune homme innocent qui pouvait éprouver de la compassion pour ses semblables.