Les Bonnes Fortunes Parisiennes

Vous avez tous connu Georges Turner, un peintre, plus qu'un peintre, un po#65533;te, une de ces natures #65533; la fois chevaleresques et m#65533;lancoliques qu'embrase l'amour du beau, qui ont le culte de ce dieu invisible qu'elles appellent l'id#65533;al, et qui cherchent partout, m#65533;me en ce monde, des preuves de la pr#65533;sence de leur dieu.Je le rencontrai un jour sortant du mus#65533;e de Dresde.La vue des chefs-d'oeuvre qui abondent dans ce mus#65533;e, un des plus riches...
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Vous avez tous connu Georges Turner, un peintre, plus qu'un peintre, un po#65533;te, une de ces natures #65533; la fois chevaleresques et m#65533;lancoliques qu'embrase l'amour du beau, qui ont le culte de ce dieu invisible qu'elles appellent l'id#65533;al, et qui cherchent partout, m#65533;me en ce monde, des preuves de la pr#65533;sence de leur dieu.Je le rencontrai un jour sortant du mus#65533;e de Dresde.La vue des chefs-d'oeuvre qui abondent dans ce mus#65533;e, un des plus riches en tr#65533;sors de toute sorte qu'il soit donn#65533; aux hommes de rassembler, cette vue l'avait transport#65533;. Il avait le front comme illumin#65533;. Sa parole vibrait. On sentait qu'il s'#65533;tait rempli jusqu'au bord d'un saint enthousiasme.- Que c'est bon ce qui est beau, me dit-il, et qu'il est doux d'admirer !