Les Contes Bantu: Quand les Amnaux Parlaient Et les Histoires Sorcieres a Base des Faits |
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Author:
| Akoa-Mongo, François |
ISBN: | 978-1-5331-9521-0 |
Publication Date: | Jun 2016 |
Publisher: | CreateSpace Independent Publishing Platform
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $19.99 |
Book Description:
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La communaut#65533; est une concession involontaire mais n#65533;cessaire affirment certains #65533;volutionnistes! La caract#65533;ristique la plus distinctive de ces contes est que, tandis que les acteurs sont de b#65533;tes, ils parlent et vivent comme des #65533;tres humains, mais agissant comme une b#65533;te dans l'environnement humain; et, instantan#65533;ment, dans la m#65533;me phrase, agissant comme un #65533;tre humain dans l'environnement d'une b#65533;te. Cela doit...
More DescriptionLa communaut#65533; est une concession involontaire mais n#65533;cessaire affirment certains #65533;volutionnistes! La caract#65533;ristique la plus distinctive de ces contes est que, tandis que les acteurs sont de b#65533;tes, ils parlent et vivent comme des #65533;tres humains, mais agissant comme une b#65533;te dans l'environnement humain; et, instantan#65533;ment, dans la m#65533;me phrase, agissant comme un #65533;tre humain dans l'environnement d'une b#65533;te. Cela doit constamment se garder #65533; l'esprit, ou l'action de l'histoire deviendra non seulement d#65533;raisonnable, mais tout #65533; fait inexplicable. Les personnages dans ces histoires se soulagent des situations difficiles ou dangereuses en invoquant l'aide d'un f#65533;tiche charme personnel puissant connu sous le nom "Ngalo"; un f#65533;tiche presque aussi pr#65533;cieux que la lampe d'Aladin des Mille et une Nuits. Et pourtant, avec incoh#65533;rence, malgr#65533; cette aide, les acteurs sont souvent atteints de nombreux petits maux de la vie humaine quotidienne. Ces incoh#65533;rences sont une autre caract#65533;ristique de Nkana que les auditeurs appr#65533;cient comme l'#65533;pice de l'histoire. Des preuves internes, je pense que les sources locales de ces contes #65533;taient arabiques, ou du moins #65533; l'arabes, et peut-#65533;tre m#65533;me avec l'influence #65533;gyptienne. (Observez le pr#65533;fixe, Ra, une contraction de Rera c'est #65533;gal de #65533; p#65533;re #65533;, un titre d'honneur, comme #65533;Seigneur#65533; ou #65533;Monsieur#65533; ou #65533;Ma#65533;tre#65533; dans les noms des dignitaires, par exemple Ra-Marange, Ra-Mborakinda, Ra- messes.) Ceci est coh#65533;rent avec le fait qu'il y a du sang arabe dans le Bantu Negro. La direction invariable #65533; laquelle les tribus de la c#65533;te sud-ouest pointe, comme la source de leurs anc#65533;tres, est au nord-est. Un tel ethnologue comme Sir HH Johnston retrace le courant Bantu Sud sur la c#65533;te Est du Cap de Bonne Esp#65533;rance, puis le transporte vers le Nord sur la c#65533;te Ouest de l'#65533;quateur et aussi loin que le quatri#65533;me degr#65533; de latitude Nord, la r#65533;gion tr#65533;s de l#65533; o#65533; ces contes et histoires #65533;taient rassembl#65533;s. Seul un petit nombre d'hommes, et encore moins de femmes, dans toute communaut#65533;, sont not#65533;s comme narrateurs qualifi#65533;s. Ils sont les litt#65533;rateurs. Le public ne se lasse pas d' entendre les m#65533;mes contes plusieurs fois comme nos propres auditoires civilis#65533;s #65533; des pi#65533;ces en cours d'ex#65533;cution pour une centaine de nuits ou plus. Ils sont rendus attrayants par l'utilisation dramatique du geste, des tons et des exclamations surprenantes. Les occasions choisies pour leurs r#65533;citations sont nuits, apr#65533;s les travaux de la journ#65533;e, surtout s'il y aura des visiteurs. Les lieux choisis sont la rue, les cours et parfois autour d'un grand feu #65533; la claire de lune.