L'île Maurice et la Société Mauricienne

"... En 1810, comme pour pr#65533;sager les d#65533;sastres qui devaient marquer la fin du premier empire, les colonies de l'Ile-de-France et de Bourbon tomb#65533;rent aux mains des Anglais. En 1814, le trait#65533; de Paris ne rendit #65533; la France que la moins importante, l'#65533;le Bourbon, aujourd'hui La R#65533;union. Pour restituer aussi Maurice, les Anglais demand#65533;rent que la France leur livr#65533;t en #65533;change les rares comptoirs qu'elle poss#65533;dait encore...
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"... En 1810, comme pour pr#65533;sager les d#65533;sastres qui devaient marquer la fin du premier empire, les colonies de l'Ile-de-France et de Bourbon tomb#65533;rent aux mains des Anglais. En 1814, le trait#65533; de Paris ne rendit #65533; la France que la moins importante, l'#65533;le Bourbon, aujourd'hui La R#65533;union. Pour restituer aussi Maurice, les Anglais demand#65533;rent que la France leur livr#65533;t en #65533;change les rares comptoirs qu'elle poss#65533;dait encore dans l'Inde. M. de Talleyrand repoussa les propositions de l'Angleterre, et Chateaubriand a dit dans ses M#65533;moires qu'il ne savait ce qu'on devait plaindre le plus, ou l'ineptie du ministre anglais qui proposait l'#65533;change, ou l'ignorance du ministre fran#65533;ais qui la refusa. Plac#65533;es comme deux phares pour guider le navigateur sur la route de l'Inde, la route maritime la plus suivie du globe depuis la d#65533;couverte du cap de Bonne-Esp#65533;rance, l'#65533;le Maurice et l'#65533;le Bourbon sont en effet regard#65533;es #65533; plus d'un titre comme deux colonies de premier ordre..."