Ouverture de l'Ecole de Philosophie Transmutatoire

Ouverture de l'escolle de Philosophie métallique transmutatoire, de David de Planis Campy... David de Planis-Campy (1589-1644), médecin de Marie de Médicis, disciple de Paracelse, et par voie de conséquence grand amateur de la science hermétique, ainsi que pour cela grand rival d'Amboise Paré, a écrit bon nombre d'ouvrages sur les sujets traitant de médecine et d'alchimie : parmi ceux-ci se dégage cette Ouverture de l'Escolle de Philosophie métallique transmutatoire...
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Ouverture de l'escolle de Philosophie métallique transmutatoire, de David de Planis Campy...

David de Planis-Campy (1589-1644), médecin de Marie de Médicis, disciple de Paracelse, et par voie de conséquence grand amateur de la science hermétique, ainsi que pour cela grand rival d'Amboise Paré, a écrit bon nombre d'ouvrages sur les sujets traitant de médecine et d'alchimie : parmi ceux-ci se dégage cette Ouverture de l'Escolle de Philosophie métallique transmutatoire : "Où la plus saine et veritable explication et consiliation de tous les stiles desquels les philosophes anciens se sont servis en traictant de l'oeuvre physique sont amplement declarées", dont l'exposé didactico-pédagogique est le prétexte pour offrir un vaste panoramique des problématiques associées à la pensée alchimique et - plus particulièrement - métallique, en totale opposition avec la théorie quasi contemporaine faisant d'icelle alchimie une pratique spirituelle, oubliant que - comme le déclare Hermès Trismégiste lui-même dans sa Table d'Emeraude : "Ce qui est en bas et comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas", et qu'il ne saurait par conséquent exister d'un côté une alchimie métallique estimée, selon ces théoriciens du Niou Edge, comme infiniment supérieure à une pseudo-alchimie métallique, illusoire et délirante car - notamment - niée en ses possibilités par les physiciens contemporains...

C'est ce même David de Planis Campy qui écrivait - déjà ! -, parce que déçu du peu d'intérêt que manifestaient ses contemporains pour l'alchimie : "Misérable siècle, siècle perdu, siècle perverti, siècle maudit et malheureux, ou l'ingratitude et l'infidélité rendent les hommes indignes de la jouissance de quelque précieux trésor : Siècle de Mammon où l'avarice et l'insatiable désir d'avoir des richesses, fait adonner les hommes à la recherche d'une chose de laquelle ils reçoivent détriment". Rien n'évolue ?