PAUL BIYA du Cameroun

Paul Biya, le octogénaire et deuxième président du Cameroun, a été au pouvoir depuis quarante-six ans (dix ans au poste de Premier Ministre---qui est la deuxième fonction en importance du pays, et trente-six ans en tant que Président--- la plus haute fonction du pays), faisant de lui le chef d'État le plus ancien d'Afrique et du monde, qui n'est pas royal. Il est le gardien d'un système mis en place par la France il y a six décennies avant de permettre au Cameroun de devenir membre de...
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Paul Biya, le octogénaire et deuxième président du Cameroun, a été au pouvoir depuis quarante-six ans (dix ans au poste de Premier Ministre---qui est la deuxième fonction en importance du pays, et trente-six ans en tant que Président--- la plus haute fonction du pays), faisant de lui le chef d'État le plus ancien d'Afrique et du monde, qui n'est pas royal. Il est le gardien d'un système mis en place par la France il y a six décennies avant de permettre au Cameroun de devenir membre de l'Organisation des Nations Unies le 1er janvier 1960 en lui accordant sa soi-disant indépendance. Le système constitue une establishment politique Camerounais composé des Camerounais qui sont les laquais de la France ( les mercenaires et les comprador s en soi) et leurs grand patron Français qui fonctionnent comme une mafia pour protéger les relations déséquilibrées de la France au Cameroun et dans le reste de l'Afrique francophone.La mafia politique mise en place par la France au Cameroun et que le régime de Paul Biya supervise a créé le mécanisme de truquage électoral le plus efficace que le monde ait jamais connu ainsi que le pays pluraliste le plus antidémocratique de la planète. Aujourd'hui, le Cameroun est un pays qui compte près de trois cent partis politiques, dont plus de quatre vingt dix neuf pour cent sont des appendices du système. Le système a créé ces pseudo-partis dans le but de valider les charades électorales du régime de Biya que la France et ses alliés, dont il sert les intérêts, légitiment toujours avec leur soutien.Dans cette pseudo-démocratie où moins de 10% de la population ayant le droit de vote participe aux élections, où Paul Biya ne se donne même pas la peine de faire campagne, et où la léthargie politique et l'apathie politique sont exacerbées, une culture de la tromperie se développe rapidement, et ca serait bientôt étouffer ce qui reste des valeurs progressistes camerounaises qui ont rendu le pays important au siècle dernier.Dans ce récit, Janvier Tchouteu accompagne le lecteur dans sa quête pour mieux comprendre le coeur enchaîné de l'Afrique et le règne d'un octogénaire qui déteste le peuple du pays qu'il a mal géré tout en servant les intérêts de ses maîtres fantoches étrangers.