Un Drame Au Labrador (illustré) Livre d'aventures Avec de Très Belles Illustrations |
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Illustrator:
| Massicotte, Edmond Joseph |
Author:
| Dick, Wenceslas-Eugène |
ISBN: | 978-1-7909-1843-0 |
Publication Date: | Dec 2018 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $21.00 |
Book Description:
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Wenceslas-Eugène Dick est un auteur canadien romancier, journaliste, conteur et dramaturge (1848 - 1919)Edmond-Joseph Massicotte (1er décembre 1875 à Sainte-Cunégonde, près de Montréal, Québec, Canada - 1er mars 1929 à Sault-au-Récollet à Montréal) est un illustrateur québécois des traditions populaires,Extrait :Il y a un peu plus d'une cinquantaine d'années, -- en face du Grand Mécatina, sur la côte du Labrador, -- vivait une pauvre famille de pêcheurs, composée du père, de la mère,...
More DescriptionWenceslas-Eugène Dick est un auteur canadien romancier, journaliste, conteur et dramaturge (1848 - 1919)Edmond-Joseph Massicotte (1er décembre 1875 à Sainte-Cunégonde, près de Montréal, Québec, Canada - 1er mars 1929 à Sault-au-Récollet à Montréal) est un illustrateur québécois des traditions populaires,Extrait :Il y a un peu plus d'une cinquantaine d'années, -- en face du Grand Mécatina, sur la côte du Labrador, -- vivait une pauvre famille de pêcheurs, composée du père, de la mère, de deux enfants (un garçon et une fille), et du cousin de ces derniers. Le chef de la famille s'appelait Labarou ; le fils, Arthur, et le cousin, Gaspard. Quant aux deux femmes, l'une répondait au nom de mère Hélène et l'autre au sobriquet de Mimie. Tout ce petit monde vivait en parfaite intelligence, se contentait de peu et n'avait pas la moindre idée que l'on fût plus heureux ailleurs que sur cette lisière de côte désolée qu'il habitait. Pour peu que la pêche allât bien, que la tempête ne vînt pas démolir la barque ou abîmer les filets et que le hareng, la morue et le maquereau fissent leur migration au temps voulu, on n'en demandait pas davantage. L'automne et le printemps, une goélette de cabotage parcourait cette partie de la côte, approvisionnant les pêcheurs échelonnés ça et là, achetait leur poisson et les quittait pour ne revenir qu'à la nouvelle saison navigable. Quelquefois cette goélette avait à son bord un missionnaire, chargé des intérêts spirituels de cette vaste étendue de pays. Et cette visite bisannuelle, impatiemment attendue, constituait tout le commerce qu'avait avec le reste de l'humanité la petite colonie de Kécarpoui. Car c'était sur la rive droite de la rivière Kécarpoui, à son embouchure même dans le fond de la baie du même nom, que la famille Labarou avait assis son établissement. Cela remontait à 1840.