Souvenirs Entomologiques (Livre VI) (1900) |
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Author:
| Fabre, Jean Henri |
General Editor:
| commons by-sa, creatives |
Series title: | Souvenirs Entomologiques Ser. |
ISBN: | 978-1-9805-6695-3 |
Publication Date: | Mar 2018 |
Publisher: | Independently Published
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Book Format: | Paperback |
List Price: | USD $14.00 |
Book Description:
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Chapitre 1: - LE SISYPHE. L'Instinct de la Paternité: - Les devoirs de la paternité ne sont guère imposés qu'aux animaux supérieurs. L'oiseau y excelle; le vêtu de poils s'en acquitte honorablement. Plus bas, indifférence générale du père à l'égard de la famille. Bien peu d'insectes font exception à cette règle. Si tous sont d'une ardeur frénétique à procréer, presque tous aussi, la passion d'un instant satisfaite, rompent sur le champ les relations de ménage et se retirent insoucieux...
More DescriptionChapitre 1: - LE SISYPHE. L'Instinct de la Paternité: - Les devoirs de la paternité ne sont guère imposés qu'aux animaux supérieurs. L'oiseau y excelle; le vêtu de poils s'en acquitte honorablement. Plus bas, indifférence générale du père à l'égard de la famille. Bien peu d'insectes font exception à cette règle. Si tous sont d'une ardeur frénétique à procréer, presque tous aussi, la passion d'un instant satisfaite, rompent sur le champ les relations de ménage et se retirent insoucieux de la nichée, qui se tirera d'affaire comme elle pourra. Cette froideur paternelle, odieuse dans les rangs élevés de l'animalité où la faiblesse des jeunes demande assistance prolongée, a ici pour excuse la robustesse du nouveau né, qui, sans aide, sait cueillir ses bouchées, pourvu qu'il se trouve en lieu propice. Lorsqu'il suffit à la Piéride, pour la prospérité de sa race, de déposer ses oeufs sur les feuilles d'un chou, à quoi bon la sollicitude d'un père ? L'instinct botanique de la mère n'a pas besoin d'aide. A l'époque de la ponte, l'autre serait un importun. Qu'il s'en aille coqueter ailleurs; il troublerait la grave affaire. La plupart des insectes pratiquent pareille éducation sommaire. Ils n'ont qu'à faire choix du réfectoire où s'établira la famille, aussitôt éclose, ou bien de l'emplacement qui permettra aux jeunes de trouver d'eux mêmes les vivres à leur convenance. Nul besoin du père en ces divers cas. Après la noce, le DESOEUVRE, désormais inutile, traîne donc quelques jours encore la vie languissante et périt enfin sans avoir donné le moindre concours à l'installation des siens.......................